Este es un pequeño cuento producto de la espontaneidad.  Muchas veces al planear, no se consigue la genialidad pretendida.  Por el momento está en francés, luego trataré de hacer una versión en español.

 

LE CHEMIN VERS CLAUDE

 

Claude était un garçon un peu rêveur.  Il avait toujours l’air d’être très loin même quand il restait immobile.  Ses yeux se fixaient sur un seul point pendant très larges laps et, de temps en temps, son visage changeait ; il riait, se surprenait, parfois comme s’il était en colère, mais la plupart de temps il semblait être très content.  Il dépensait ses jours à l’intérieur de son imagination même s’il ne s’en rendait pas compte.

C’était sa vie, sauf qu’il n’avait pas qu’une vie, c’étaient ses vies, toutes parallèles et il ne lui fallait que choisir la vie qu’il lui plaisait mieux pour chaque jour. Parfois il était un personnage très célèbre (un sportif brillant ou un chanteur du rock ne serait pas mal) très reconnu et très aimé par les filles.  D’autres jours, il voulait être lui-même, mais différent. Un peu drôle et illogique, mais compréhensible.  Il voulait juste vivre sa vie mais en supprimant ce que ne lui plaisait pas.  C’était son jeux qui, parfois, lui faisait du mal, parce qu’il avait très bien gagné la réputation de garçon distrait et de temps en temps, les soirs quand il allait se coucher, il avait du mal à s’endormir dû au manque de fatigue de son imagination.

Un jour, quand Claude s’est réveillé, s’est rendu compte qu’il  en avait marre de sa « vraie vie ».  Il ne  pouvait la gérer à sa guise et il la trouvait très ennuyante. Là, il devait faire des choses qui ne l’intéressaient pas. En plus, elle était pleine de soucis et de problèmes et il voulait simplement d’y échapper.  Il pensait toujours à ces personnages dont il rêvait, assez magnifiques, avec des vies incroyables, toujours avec une histoire digne d’être racontée.  Ils avaient du charisme, ils avaient du pouvoir, comme le lion, pensait Claude, un être magnifique, imposant, avec son regard sage comme s’il dominait tout ce qui se posait auprès de ses yeux, et voilà sa crinière et ses griffes mortelles.  Alors Claude a commencé à rêver qu’il était un lion. Il a fermé les yeux et s’est transporté vers une grande steppe.  Il était simplement allongé sur la terre sous un arbre, en profitant de la brise avec son troupeau autour de lui.  Les lionnes le regardaient attentivement comme si elles étaient en attente d’un ordre.  Il était le roi, Claude n’était personne. Peut-être elles avaient de la faim, mais il est  très bien connu que chez les lions ce sont les femmes qui vont à la chasse.  Possiblement, pensait le lion, elles avaient besoin d’une permission de sa part pour aller chasser.  Alors, il a rugi fortement (ce que lui a énormément surpris) et immédiatement « les filles » ont compris le message, elles se sont levées et sont parties.

Allongé sur la terre  regardait  les petits qui le regardaient aussi avec des yeux d’admiration.  Il était vraiment un animal surprenant et colossal. De loin, il voyait l’opération de chasse que les filles avaient tramée.  Silencieuses et discrètes s’approchaient vers sa victime.  Parmi l’herbe sèche elles cheminaient sans faire aucun bruit.  Elles ont abouti une distance considérable, c’était l’opportunité de s’élancer.  La proie a eu connaissance de sa malchance très tard, elle a seulement couru quelques pas avant de se résigner.  Quand la troupe s’est rendu compte, tous ont couru pour en profiter.  C’était un spectacle vraiment sauvage.  Il s’est arrêté quelques pas avant et l’observait.  Ce n’était pas un moment digne de ses habituels rêves, la cruauté ne lui semblait pas quelque chose  d’amusant.

 

Alors, il a décidé de supprimer cette partie de l’histoire, mais il ne pouvait pas.  Ce qui était déjà bizarre, tout le monde a la capacité d’imaginer ce qu’on veuille. Il s’efforçait de passer à un autre chapitre de l’histoire, ou peut-être revenir  au moment où tous étaient sous l’arbre, mais c’était impossible.  Le spéctacle continuait à se dérouler en face de lui. Très perplexe il a voulu alors de ne pas continuer  et  d’ouvrir les yeux, mais c’était impossible aussi, il les avait déjà ouverts.  Ces yeux grands et sages.  Le cœur commençait à lui frapper la poitrine très fort.  Tout ca était extrêmement illogique. Effrayé, il a fait un gros rugissement.  En regardant partout il a commencé à courir comme s’il cherchait de l’aide, comme s’il cherchait un chemin, le chemin vers Claude.


Si a lo mejor usted es de aquellos seres que, después de haber cerrado sesión en facebook para irse a dormir en la noche, se percatan que ese día ni siquiera cruzaron la puerta de la casa y si acaso comieron a regañadientes, entonces comprenderá el título de este artículo. 

Es increíble que dediquemos todo un día a estar respondiendo ese exhibicionismo barato de gente tan común creyéndose los protagonistas de la red social.  Comentaristas de sus propias vidas como si fueran éstas el evento más importante del mundo contemporaneo:   “En el aeropuerto con mi muñeco”… “Uy no, qué trancón tan tenaz” (malditos blackberrys), “¡¡¡faltan 9 días!!!”… “mmmm.. me gustó lo de anoche… jijijii”.  Y ya que la banalidad virtual no es cosa de poca monta, además de esto están los comentarios que responden estos mensajes sugestivos: “ahí (sic) nenis (sic) me alegro por ti ermosa !!! (recontra sic)”, “uyyy!!.. nueve días para qué ahh??.. me tienes que contar amiguis!!! ,”¡¡ay!!.. ¿Qué fué lo que te gustó, ahh?.. picarona”… a lo qué normalmente responden:  “ayy!!!.. jijijiji.. no es lo que estás pensando!!”. 

Facebook es depresivo hasta para los más entusiastas en la vida.  ¿Alguna vez no le ha tocado quedarse en casa todo un fin de semana, y ver las diez mil fotos que se tomaron sus amigos en la super rumba inolvidable que nadie jamás en la vida se podía perder… pero a la que usted no fue? Pues bien, la vida en facebook es un vil montaje para hacer creer a los demás que nuestra vida es mejor que la de los demás, y si hay algo vergonzoso, hay que esconderlo.  Pero lo cierto es que todo el mundo, así tenga los 100.000 amigos en la red y las 100.000 fotos en los 100.000 lugares más espectáculares del mundo, pueden ser igual de infelices como los demás, y ese es un aliciente que hace a estos infelices un poco felices.  Es decir, si escapáramos de esta necesidad social (virtual)  inútil, no pretenderíamos tanto esas exigencias sociales un tanto inalcanzables y nos conformaríamos en disfrutar cosas como  el (la) novi@ fe@ que tenemos, en vez de esconderl@ en los anales de esta telaraña donde muchos son contactos, pero no amigos


“… le raz de marée d’information électronique, instantanée et planétaire, isole les individus.”

Marshall McLUHAN, in “Actualité” Jan. 80.

La cantidad de información que diariamente entra a ser parte de esta turba electrónica se debe a una gran razón:  estamos solos.  Dedicar tanto tiempo y esfuerzo en la construcción de tanto material inútil se justifica con el simple propósito de suplir nuestros vacíos reales.  Así es la red para muchos, tal vez millones, de internautas.  Blogs, chats, messenger, redes sociales, comunidades virtuales, etc., son el motor de cada día y salir de la cama. Pero… ¿será que a nadie se harta de esto? ¿Alguna vez nos sentiremos vacíos por no haber construido nada a nuestro alrededor? ¿Cuánto tiempo más desperdiciará aquel “pibe” argentino chateando con esa “chava” mexicana si probablemente no la conocerá nunca? ¿Cuánto tiempo desperdiciará aquel puberto viendo las fotos de su amada enrumbada y borracha con su novio? ¿y todo el tiempo que pasó en un chat rogando una conversación con una mujer? ¿y la niña que no hace más que visitar el perfil de su amor platónico 30 veces por día, cuando este no da un centavo por ella…? ¿Será que nadie se harta de eso?

Pues bien, la soledad en la red es algo tan común que es increíble que pocos hablen de eso.  Hay comunidades de bloggers, de emos, de punketos, de hackers, de escritores aficionados, de fans de Lady Gaga, Juanes, Eminen, Shakira, Beyonce y hasta de Wendy Sulca… pero no hay comunidades de solitarios.  Hay quienes encuentran placer en la soledad, pero no son el común denominador.  Por eso, este blog está dedicado precisamente a ello, a la soledad en la red, a los solitarios y el infinito universo de pensamientos que hay en la mente de cada uno, porque algo seguro es que, entre más solo, más se piensa, y entre más se piensa, más cerca se está de la genialidad.

Gallery  —  Posted: January 20, 2011 in Presentación